Mon bébé doit-il absolument s’endormir en autonomie ?

Breaking news : votre bébé s’endort déjà seul… Mais vous avez peut-être un rôle (plus ou moins important) dans l’apaisement qui l’amène à lâcher prise. 

Dans « mon parcours de maman », vous pourrez voir que je ne suis pas opposée au partage de lit (si l’on respecte scrupuleusement et absolument toutes les consignes de sécurité*, il y a une augmentation de la MSN ces dernières années). 

Il y a une dimension

culturelle que de vouloir que son bébé rejoigne rapidement sa chambre. En revanche, les risques du partage de lit sont avérés, il vaut toujours mieux préférer un lit cododo qui permet de répondre aux besoins de proximité de son bébé et de faciliter l’allaitement en toute sécurité.

Un mammifère immature et porté !

Il y a un besoin de proximité naturel entre un bébé et ses parents, il est donc tout à fait normal qu’un bébé « n’accepte » de faire ses siestes que dans les bras ou en portage.

Bercer son bébé pour l’endormir est naturel et permet au bébé un apaisement propice au sommeil.

En occident, nous avons souvent trop d’attentes sur le sommeil de nos bébés en oubliant parfois que la structure du sommeil d’un bébé est telle qu’il va se réveiller souvent par rapport à un adulte. Aider son bébé à s’endormir et se rendormir par la présence, le sein, le biberon ou les bras va être pour certains parents la solution qui permettra à tous de passer des nuits reposantes.

En revanche, ce qui fonctionne pour une famille ne fonctionnera pas pour une autre, il n’y a pas une règle pour tous.

Si un sommeil de qualité est primordial pour le bien-être de l’enfant, ses apprentissages et la construction de son cerveau, il l’est tout autant pour l’équilibre et la santé de l’adulte !

Il faut tout un village pour élever un enfant…

La tolérance à la privation de sommeil diffère fortement d’une personne à une autre. Contrairement à nos ancêtres, nous n’avons plus de tribus qui nous aident au quotidien… 

Dans certaines familles, aider son enfant à s’endormir sera synonyme de réveil et d’appel entre chaque cycle, et/ou de siestes ultra-courtes voire d’un endormissement très long malgré l’aide de ses parents. 

Dans certaines situations et après avoir investigué sérieusement les freins au sommeil, la capacité de s’endormir sans aide externe sera la solution. 

Alors halte aux interprétations simplistes opposant la bienveillance, le respect du développement de l’enfant à l’accompagnement au sommeil !

Les troubles du sommeil de l’enfance peuvent avoir des conséquences sur le sommeil une fois adolescent puis adulte, ce n’est pas un mythe et ce n’est pas être alarmiste que de le mentionner.

Quand il est question d’éviter d’éventuels troubles de l’oralité, personne ne vient condamner le nutritionniste, l’orthophoniste ou le diététicien qui recommande la DME (diversification menée par l’enfant). La découverte de la nourriture par l’enfant prévient souvent des troubles de l’oralité, il est important d’en parler même si chaque parent fait comme il le veut/peut.

Lorsque le manque de sommeil de toute la famille commence à créer angoisse et tensions n’est-il pas important d’agir ? 

Comment être en harmonie avec sa famille, être disponible mentalement et avoir la patience d’aider son enfant à acquérir de nouvelles compétences lorsqu’on est épuisé? 

Une consultation sur cinq en pédiatrie résulte de ce mal être, lorsqu’un parent frôle le burn out ou que le couple est en crise : souvent les problèmes de sommeil sont déjà bien ancrés.

La compréhension et le bien-être de l’enfant doivent être une priorité : des enfants heureux et en bonne santé sont la base d’une société saine. Pour cela, les parents doivent être informés et entourés. 

Je ne vous demanderai jamais de faire quoi que ce soit qui aille à l’encontre de vos principes.

Mais être parent, c’est également éduquer. Même si l’on peut et doit faire confiance à nos enfants pour trouver leur rythme, développer leur autonomie et que l’on doit répondre au maximum à leurs besoins, l’adulte doit aussi se positionner comme celui qui guide car cela rassure l’enfant. 

Il y a un équilibre à trouver entre rythme naturel et accompagnement cadré, les apprentissages doivent se dérouler dans un environnement où fermeté et bienveillance garantissent respect mutuel. La fermeté ne veut pas dire crier, ne veut pas dire être méchant, ne veut pas dire être en colère. Cela veut dire être confiant, droit dans ses bottes !

« si tu tends trop la corde, elle casse, si tu ne l’as tends pas assez, elle ne sonne pas. » 

Cet adage (d’un vieux maître à Siddhartha) est vrai dans tellement de cas. Aucune pensée extrême n’est justifiée, tout doit se faire dans la nuance.

La question difficile des pleurs

En tant que maman très maternante et en tant que professionnelle informée, je ne vous proposerai pas de méthode d’extinction (5-10-15 ou autres méthodes chronométrées où bébé pleure seul).

En revanche, si vous désirez profondément que des choses changent, et après vérifications des freins au sommeil, il faudra modifier certains repères de votre enfant. Modifier sa routine du sommeil à un moment où il est le plus fatigué ne sera pas facile. Les pleurs d’un bébé qui exprime sa frustration, sa tristesse face à une situation nouvelle, il y en aura probablement donc, mais ils seront toujours accompagnés. Les cordons tactiles, visuels, auditifs seront conservés, vous pourrez prendre votre enfant dans vos bras !

Mais le but ne sera pas d’éviter à tout prix les pleurs de votre bébé, de les faire cesser à tout prix (à nuancer selon chaque situation, l’âge de votre enfant etc). 

Maman extrêmement sensible aux pleurs de mes enfants, je sais et je ressens qu’il faut répondre à son bébé, à ses besoins, de façon immédiate la plupart du temps.

Mais j’ai appris à nuancer, à observer. J’ai également appris qu’un très léger délai de réponse (accompagné par la voix et en confiance) et/ou que le pleur accompagné n’est pas délétère. Le pleur a comme fonction d’éliminer les toxines de stress. Parfois, ne pas vouloir stopper les pleurs, les accueillir permettra le retour au calme nécessaire pour s’endormir.

Vous pouvez retrouver les consignes de sécurité pour votre bébé sur ameli.fr.

Si vous choisissez (ou que votre bébé a choisi) le partage de lit, les consignes sont strictes :

  • Pas de couettes, ni de draps, ni d’oreiller même pour les adultes.
  • Le bébé doit dormir du côté de sa maman si celle-ci allaite, celle-ci doit former un C autour de son bébé et l’autre côté doit être sécurisé (barrière, etc). Mais il ne doit absolument pas y avoir d’interstice entre le matelas et le mur. Le mieux est d’être sur un matelas au sol au milieu de la chambre.
  • Les parents ne doivent avoir consommé ni drogues, ni alcool, ne doivent pas fumer (ni fumeurs actifs, ni fumeurs passifs, ni de fumée sur les vêtements).
  • La maman ne doit pas être épuisée.
  • Le bébé doit être couché sur le dos et le matelas doit être ferme comme dans son lit cododo ou lit à barreau.
  • Pas de doudou dans le lit.

Je peux vous guider aussi ! 

Si vous avez besoin d’être guidé pas à pas, nous pourrons prévoir un accompagnement personnalisé. 

Mon approche pour améliorer le sommeil de vos enfants est simple 

  1. Suite à l’analyse des réponses de votre questionnaire, j’élaborerai un plan sommeil personnalisé à votre famille. Nous le détaillerons lors d’un entretien en visioconférence (via Google meet) ou à domicile selon votre lieu d’habitation (Drôme/Ardèche possible).
  2. Lors de l’entretien, je vous aiderai à comprendre les freins au sommeil de votre enfant. Nous détaillerons le Plan sommeil et l’adapterons encore. 
  3. Je vous accompagnerai tout au long du plan sommeil et vous dirai à quoi vous attendre. Le plan sommeil sera modulable en fonction de comment se déroule l’accompagnement.

N’hésitez pas à réserver votre créneau de 15mn pour que nous puissions échanger sur la situation de votre enfant et de votre famille. Cet appel de découverte est gratuit !